originale ci dessus
http://www.revue-etudes.com Clamoroso Cosa ci si aspettava da Études? Certo ci vuole tempo per la riflessione in relazione ai tragici eventi presso la sede di Charlie Hebdo. Abbiamo preso la decisione cosciente di pubblicare sul nostro sito una reazione a caldo. Per mostrare il nostro sostegno ai colleghi assassinati, abbiamo scelto di riprodurre alcune vignette del discorso relativo al cattolicesimo. Era un modo di affermare che la fede cristiana è più forte delle vignette. Che possiamo fare se i cristiani si sono scandalizzati? Senza dubbio, ci sarebbe bisogno di ulteriori spiegazioni. Diciamo che siamo "Charlie", oggi più di ieri non condividiamo la redazione né necessariamente l’umorismo, è che la libertà di espressione è fondamentale per la nostra società (Dichiarazione della Conferenza i vescovi di Francia 7 gennaio). L'impatto di questi eventi ha gettato il disordine su quello che sembrava evidente. E ci rattrista. Volendo porre fine alla polemica, abbiamo deciso di ritirare l'accesso alla pagina che li ha partoriti. Faremo sulle nostre colonne un grande posto a questi eventi perché voi possiate sollevare domande e commenti. L'interesse per il giornale, ha espresso in questa occasione una notevole risposta, la nostra iniziativa che ci incoraggia e ci impegna a proseguire liberamente il nostro lavoro di riflessione. http://www.revue-etudes.com Retentissement Qu’attendait-on de la revue Études ? Certainement qu’elle prenne le temps de la réflexion à l’égard des tragiques événements survenus au siège de Charlie Hebdo. Nous avons pris en conscience la décision de publier sur notre site une réaction à chaud. Pour manifester notre soutien à nos confrères assassinés, nous avons choisi de reproduire quelques « unes » de la revue se rapportant au catholicisme. C’était un moyen d’affirmer que la foi chrétienne est plus forte que les caricatures que l’on peut en faire, même si des chrétiens en ont été offensés. Sans doute, cela aurait nécessité de plus amples explications. Dire que nous sommes « Charlie », dont pas plus qu’hier nous ne partageons la ligne éditoriale ni forcément l’humour, c’est dire que la liberté d’expression est « un élément fondamental de notre société » (Déclaration de la Conférence des évêques de France du 7 janvier). Le retentissement de ces événements a jeté le trouble sur ce qui nous semblait aller de soi. Et cela nous attriste. Voulant mettre fin aux polémiques, nous avons décidé de retirer l’accès à la page qui les a fait naître. Nous donnerons dans nos colonnes une large place aux questions que ces événements soulèvent et aux commentaires qu’ils ont suscités. L’intérêt pour la revue, manifesté à cette occasion par l’écho considérable qu’a reçu notre initiative, nous encourage et nous engage à poursuivre librement notre travail de réflexion.
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