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Version francais ci dessus http://www.lemonde.fr Il riscaldamento globale causa un incremento delle migrazioni Le migrazioni legate a fenomeni ambientali non sono più un fenomeno del futuro, ma sono già una realtà: sono ormai divenute più importanti delle migrazioni legate ai conflitti, conferma Shahidul Haque dell’Organizzazione Internazionale per le Migrazioni (OIM), nel primo rapporto che pubblica questa organizzazione, “Lo Stato delle Migrazioni Ambientali 2010” insieme all’Istituto per lo sviluppo permanente delle relazioni internazionali (IDDR) . Se, nel 2008, abbiamo contato 4,6 milioni di persone profughi nei loro paesi a causa di un conflitto violento, ce ne sono venti milioni che hanno dovuto lasciare il loro luogo di residenza in seguito ad una catastrofe naturale. I migranti ambientali sono stati 15 milioni nel 2009, 38 milioni nel 2010. Nel 2011 la cifra sarà ancora più grande, spiega Francois Gemenne, ricercatore dell’IDDR e coordinatore dell’opera. - Lo tsunami e l’incidente di Fukushima, le innondazioni in Thailandia, in Cina e nelle Philippine hanno provocato trasferimenti di massa. – inoltre, secondo Francois Gemenne, dobbiamo guardare ancora più lontano: - occorre riflettere su di uno scenario di forte riscaldamento, che implicherebbe una nuova distribuzione delle popolazioni sulla superficie del pianeta. Certe zone non saranno più vivibili e i loro abitanti dovranno emigrare. Sarebbe meglio pensarci oggi piuttosto che dover decidere durante l’emergenza. http://www.lemonde.fr Le réchauffement, cause croissante de migrations
Les migrations liées à une cause environnementale ne sont plus un phénomène à venir, mais déjà une réalité : elles sont devenues plus importantes que les migrations liées aux conflits, indique Shahidul Haque, de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), dans le premier "Etat de la migration environnementale 2010" (State of Environmental Migration 2010) que vient de publier cette organisation avec l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI). Si, en 2008, on comptait 4,6 millions de personnes déplacées dans leur pays du fait d'un conflit violent, il y en avait 20 millions qui avaient dû quitter leur lieu de résidence à la suite d'une catastrophe naturelle. Les "migrants environnementaux" ont été 15 millions en 2009, 38 millions en 2010. "L'année 2011 devrait voir un chiffre de même ampleur, explique François Gemenne, chercheur à l'IDDRI et coordonnateur de l'ouvrage. Le tsunami et l'accident de Fukushima, les inondations en Thaïlande, en Chine et aux Philippines ont provoqué des déplacements massifs." Mais, selon François Gemenne, il faut voir encore plus loin : "Il faut déjà réfléchir à un scénario de fort réchauffement, qui impliquerait une nouvelle distribution des populations à la surface du globe. Certaines zones ne seront plus vivables, et leurs habitants devront migrer. Il vaudrait mieux y penser aujourd'hui, plutôt qu'avoir à décider dans l'urgence." |