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Le Pacte Briand-Kellog Par Godefrey Fabre
Biographies
Aristide Briand est né le 28 mars 1862 à Nantes. Il commence comme avocat, puis comme journaliste notamment au journal La Lanterne. Il devient ensuite secrétaire général de son propre parti socialiste, et restera par la suite, jusqu’à sa mort député de la Loire. Mais à partir de 1905, contre la discipline du parti et la mouvance socialiste animée par Jules Guesde. Il se revendique socialiste indépendant et s’éloigne du SFIO. Il s’illustre en 1905 comme rapporteur de la loi sur la séparation des Églises et de l’État. Il fut délégué à la Cinquième conférence internationale des Etats Américains, à Santiago du Chili en 1923 et servit comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire au Royaume-Uni de 1923 à 1925.Il fut Secrétaire d'Etat sous la présidence de Calvin Coolidge de 1925 à En tant que secrétaire, il a donné son nom au pacte Briand Kellogg signé en Kellogg reçut le Prix Nobel de la paix en Il était juge associé à la Cour permanence pour la justice internationale de 1930 à 1935.Il mourut à Saint Paul en 1937.Par son éloquence et son sens du compromis, il réussit à la faire adopter par la Chambre des députés. Il la fait également appliquer comme ministre de l’Instruction publique et des Cultes dans le ministère Sarrien (14 mars 1906) puis dans le ministère Clemenceau (15 octobre 1906).Pendant la Grande Guerre, il dirige le gouvernement du 29 octobre 1915 au 12 décembre À ce titre, il organise l’expé-dition de Salonique. Après la guerre. Il appuie la Société des Nations (SDN) et s’efforce de bâtir une paix durable avec l’Allemagne dans l’ «esprit de Genève».
Avec son homologue Gustav Streseman, il convainc les ministres européens des Affaires étrangères de signer la pacte de Locarno, le 16 octobre Cela vaux le Prix Nobel 1926 aux deux hommes. Le 27 août 1928, ils récidivent en organisant à Paris la signature du pacte Briand-Kellogg, en vue de «mettre la guerre hors la loi». Dans une belle envolée, Briand appelle à la création des États-Unis d'Europe. Mais le krach de 1929 va ruiner ses espérances.
Le Pacte Briand-Kellogg Après le pacte de paixMais après que ce pacte fut signé, le principe de légitime défense est la seule exception qui donne droit de recourir à la force. L'armée utilise alors cette notion afin de d'utiliser les moyens de force.Cette procédure n'étant pas du tout prévue, les rédacteurs du pacte ont saisi un article (L.51) de sécurité collective: Il en convient que si les Etats veulent utiliser le moyen de légitime défense, ils devront saisir le Conseil de sécurité de l'ONU pour qu'il se prononce sur cette situation de légitime défense.Mais en suivant ce principe, c'est une véritable confusion entre les Etats, car si un état était agressé, les signataires du pacte devait intervenir pour résoudre le problème.Le droit de légitime défense ne peut être exercé que si le CSONU n'a pas pris les mesures nécessaires pour maintenir la paix.Mais ceci n'a pas été suivie : avec la guerre froide, le CSONU s'est retrouvé bloqué, et n'a jamais pu qualifier une situation ni se substituer à un Etat agressé. La procédure est devenue obsolète : les Etats n'ont plus saisi le CSONU, ou, lorsqu'ils le saisissaient, ils agissaient avant qu'il ne se prononce.C'est pourquoi en conséquent que le CSONU considérait, au point de vue des attitudes des états, qu'il fallait rompre la paix. Cependant, il fut décidé que les états devaient régler leur conflits de manière pacifique et sans violence.
Le pacifisme chez Briand
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