Elaph – arabpress - 23 settembre 2015 - Attivisti siriani hanno confermato la notizia della morte sotto tortura in un carcere dell’artista e fumettista Akram Raslan, 41 anni, da parte delle forze governative siriane. Radif Mustafa, avvocato e attivista per i diritti umani ha affermato che “senza il minimo dubbio Akram Raslan è stato ucciso sotto tortura. Si tratta dunque di un nuovo crimine contro l’umanità”. Ha poi aggiunto: “Questo crimine non è il primo e non sarà l’ultimo nel suo genere”. Radif Mustafa ha anche fatto appello alla comunità internazionale ad assumersi le proprie responsabilità e a ricorrere alla giustizia sancita dal diritto internazionale umanitario. Anche il Centro per i Diritti Umani del Golfo ha riportato che Raslan è morto per le ferite a causa della tortura subita, poco dopo il suo arresto nel 2012 da parte delle forze di sicurezza siriane nella città di Hama, citando un testimone oculare che ha visto l’artista in un letto d’ospedale proprio di quella città. I servizi di sicurezza lo avevano rinchiuso in una prigione dopo che l’artista aveva pubblicato vignette politiche critiche verso il regime di Assad, sulla sua pagina di Facebook. I suoi familiari, amici e colleghi non lo hanno più sentito da allora.
Leggi anche:http://www.sirialibano.com/siria-2/akram-raslan-il-terrorista-con-la-matita.html http://www.slate.fr 23.09.2015
Le caricaturiste syrien Akram Raslan est mort sous la torture en 2013 par Fanny Arlandis
Arrêté par les forces de sécurité du régime en 2012, il aurait succombé à la torture l'année suivante. La famille vient seulement d'obtenir la confirmation de son décès. Depuis deux ans des rumeurs évoquent le décès du caricaturiste syrien Akram Raslan. Elles viennent d'être confirmées. Akram Raslan est mort sous la torture en 2013 après avoir été arrêté par les forces de sécurité syriennes. Dès le début des révoltes, en mars 2011, Akram Raslan (1978-2013) publie des caricatures qui critiquent les pratiques du régime et soulignent la responsabilité du président Bachar el-Assad dans certains massacres. Il publie dans différents titres de presse et sur son blog des dessins de plus en plus cinglants. Le caricaturiste est finalement arrêté, à Hama, dans l'ouest de la Syrie, le 2 octobre 2012. Il meurt l'année suivante. Comme c'est souvent le cas en Syrie lorsqu'un prisonnier meurt sous les coups, la famille n'a la confirmation du décès que des mois voire des années plus tard et elle ne récupère jamais le corps.
Courageux dessinateur Sur Internet, de nombreux artistes lui rendent hommage. Ali Ferzat, caricaturiste syrien exilé au Koweït connu pour avoir eu les deux mains brisées par des forces du régime, le décrit sur sa page Facebook comme un «martyr» et un «témoin» de la barbarie. Fadi Abou Hassan, un artiste palestinien, le dépeint comme l'«un des plus courageux dessinateurs en Syrie».
Il avait reçu en 2013 le Prix du courage par le Cartoonists Rights Network International. |