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11/07/2014

Rivolta

In base ad una nuova valutazione dell'Osservatorio siriano dei diritti dell'uomo (OSDH) pubblicata ieri, più di 170 000 persone, un terzo delle quali civili, sono morte durante i tre anni del conflitto in Siria. "Dal momento che la prima vittima della rivoluzione siriana è stata registrata 18 marzo 2011 nella provincia di Deraa, è stata segnalata la morte di 171.509 persone", ha annunciato l'OSDH. Tra i morti 56.495 civili, tra cui 9.092 bambini, secondo questo ultimo rapporto, che include le vittime segnalate fino all'8 luglio di quest'anno. Inoltre, sono stati uccisi 65.803 membri del esercito regolare e milizie prorégime e 46.301 ribelli e membri del gruppo Stato islamico radicale (EI). Più specificamente, l'ONG contava 39.036 soldati dell'esercito regolare, 24.655 membri della milizia prorégime 509 combattenti di Hezbollah e 1.603 altri stranieri che si schierarono con Bashar al-Assad. L'ONG non ha presentato i ribelli e i combattenti EI separati, ex alleati nella lotta contro Damasco divenuti nemici. Sul lato ribelle le vittime sono 15.422 stranieri. Inoltre l’OSDH, afferma che non sono state identificate 2.910 vittime, e che il numero di vittime da entrambe le parti è probabilmente molto più alto. Documentare i morti è molto difficile, perché le due parti in conflitto cercano di nascondere le loro perdite effettive, afferma l'Ong. Circa 20.000 persone sono detenute dal regime siriano, senza indicazione della loro situazione, e 7.000 soldati, sono presi dai ribelli, ha detto l'OSDH. Più di 2.000 persone sono detenute dai gruppi islamici accusati di collaborazionismo con il regime di Bashar al-Assad.

Aleppo e Idleb

 In questo contesto, la violenza è continuata ieri in diverse province. In Aleppo, barili esplosivi lanciati dalla Syrian Air Force hanno fatto diversi morti e feriti, in particolare nella zona di Mayssar. La città di Tal Rifaat, nella omonima provincia, è stato anche presa di mira da raid aerei con barili esplosivi. Scontri tra ribelli e forze lealiste hanno avuto luogo, in particolare nella zona industriale della città. Nella provincia di Idleb, i combattimenti continuano nei pressi del campo di allenamento e Hamidiyyeh el-Wadi Deif, pochi giorni dopo che i membri del Free Syrian Army (FSA) hanno preso il controllo delle dighe di Taraf Dahan, su entrambi i lati si registrano perdite significative. Nel Ghouta orientale, secondo gli attivisti, nuovi combattimenti sono scoppiati ieri tra la Mliha al-Nosra e Hezbollah. Più a sud, nella provincia di Quneitra e Deraa, raid aerei e scontri hanno fatto anche vittime, secondo gli attivisti, senza, tuttavia, che un bilancio possa essere stabilito.


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11/07/2014

Révolte

Plus de 170 000 personnes, dont un tiers de civils, ont trouvé la mort dans le conflit qui ravage la Syrie depuis trois ans, selon un nouveau bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) publié hier.
« Depuis que la première victime de la révolution syrienne a été enregistrée le 18 mars 2011 dans la province de Deraa, les décès de 171 509 personnes ont été rapportés », a ainsi annoncé l'OSDH. Parmi les morts figurent 56 495 civils, dont 9 092 enfants, selon ce dernier bilan qui inclut les victimes rapportées jusqu'au 8 juillet de cette année. Par ailleurs, 65 803 membres de l'armée régulière et des milices prorégime ont été tués, ainsi que 46 301 rebelles et membres du groupe radical de l'État islamique (EI). Plus précisément, l'ONG dénombre 39 036 soldats de l'armée régulière, 24 655 membres de milices prorégime, 509 combattants du Hezbollah et 1 603 autres étrangers ayant pris le parti de Bachar el-Assad.
L'ONG n'a pas présenté de bilan séparé pour les rebelles et les combattants de l'EI, anciens alliés dans la lutte contre Damas devenus ennemis. Parmi les victimes côté rebelle se trouvent 15 422 étrangers. En outre, 2 910 victimes n'ont pas pu être identifiées, selon
l'OSDH, qui précise que le nombre de victimes des deux côtés est probablement bien plus élevé. Documenter les morts est très difficile « car les deux parties en conflit essaient de dissimuler leurs pertes réelles », explique l'ONG. Quelque 20 000 autres personnes sont détenues par le régime syrien, sans aucune indication sur leur situation, et 7 000 soldats sont aux mains des rebelles, a ajouté l'OSDH. Plus de 2 000 autres personnes sont détenues par l'EI et des groupes islamistes, accusées de « collaboration » avec le régime de Bachar el-Assad.

Alep et Idleb

Dans ce contexte, les violences se poursuivaient sans surprise, hier, dans plusieurs provinces. À Alep, des barils explosifs lancés par l'aviation syrienne ont fait plusieurs morts et blessés, notamment dans le quartier de Mayssar. Dans la province du même nom, la localité de Tal Rifaat a également été visée par des raids aériens de barils explosifs. Des affrontements entre les rebelles et les forces loyalistes ont en outre eu lieu, notamment dans la zone industrielle de la ville. Dans la province d'Idleb, les combats se poursuivaient près du camp d'entraînement el-Hamidiyyeh et de Wadi Deif, quelques jours après que des membres de l'Armée syrienne libre (ASL) ont pris le contrôle des barrages de Taraf et Dahan, les deux camps enregistrant des pertes considérables. Dans la Ghouta orientale, de nouveaux combats ont éclaté hier à Mliha entre le Front al-Nosra et le Hezbollah, selon des militants. Plus au sud, dans la province de Quneitra et à Deraa, des raids aériens et des affrontements ont également fait des victimes, selon des militants, sans qu'un bilan puisse toutefois être établi.

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